top of page

Veille documentaire

Bar à oranges Michel Blazy

http://next.liberation.fr/culture/2012/09/20/michel-blazy-le-gout-du-moisi_847709

"Les œuvres de Michel Blazy sont littéralement pourries. La moisissure grimpe le long de ses sculptures organiques et les insectes y élisent domicile. Sur les étagères de son «Bar à oranges», présent comme il se doit dans «le Grand Restaurant», l’exposition personnelle de Blazy au Plateau, des restes d’agrumes coupés en deux et vidés de leur jus sont empilés les uns sur les autres."

 

 

http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/blazy.php

"Michel Blazy travaille avec des matériaux périssables issus du quotidien : coton hydrophile, papier toilette, sacs plastique, aliments...Avec eux, il crée des installations précaires qui croissent ou dépérissent pendant la durée de ses expositions. Ses photographies et vidéos enregistrent des événements tout aussi fragiles et poétiques. Michel Blazy travaille avec le vivant. Il le place au centre de son travail d’artiste et le laisse «faire son oeuvre»."

http://archeologue.over-blog.com/article-michel-blazy-sculpcure-des-oranges-pourrissantes-sur-un-plateau-112072852.html

"Au contraire des déchets d'Arman ou de Spoerri, Michel Blazy ne les fige pas, il étudie leur evolution. Il travaille avec le vivant (plantes, escargots, insectes, moisissures, bactéries) qui génère des formes et des couleurs inattendues. L'écoulement du temps et la décomposition des oeuvres exposées sont au centre du protocole établi par le plasticien. "

Paradoxe of Praxis (Sometimes Doing Nothing Leads To Nothing) 1997 Francis Alys

Lien vidéo : https://youtu.be/ZedESyQEnMA

 

http://edenroc.tv/2011/12/paradox-of-praxis-1/

"L’action parodie l’énorme disproportion entre l’effort et le résultat dans le modus vivendi d’une grande partie de la société latino-américaine, tout en réglant ses comptes avec l’esthétique de l’objet minimalisme. En poussant un bloc de glace pendant plus de neuf heures jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre qu’une flaque d’eau, Alÿs faisait allusion à l’effort apparement improductif qu’impliquent les stratégies de survie quotidienne de la plupart des gens de la région."

http://www.telegraph.co.uk/culture/art/art-reviews/7844318/Francis-Alys-a-story-of-deception-Tate-Moderns-best-yet.html

"Might it not be wiser to do nothing at all rather than use up all your energy and still end up with nothing? That, in a nutshell, is Mexico’s problem. Then, too, the very absurdity of Alÿs’s action imbues it with the universality of a myth: for in re-enacting the story of Sisyphus, he touches a nerve with anyone who has spent their life working hard to no obvious purpose or tangible reward."

Saut d'obstacle, cheval noir  Eadweard Muybridge

http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/saut-dobstacle-cheval-noir-11199.html

"En 1887, le britannique Eadweard Muybridge fait paraître onze volumes de photographies sous le titre Animal locomotion. Chaque planche montre des vues du même sujet saisi à des phases successives d'un mouvement. Plus de cinq cents de ces planches sont consacrées à des sujets humains, une centaine à des chevaux montrés à des allures différentes"

http://artbite.fr/Eadweard-Muybridge-1830-1904.html

"Étienne-Jules Marey affirme qu’un cheval au galop voit ses jambes se décoller du sol, une opinion vivement critiquée. Un prix est promis à celui qui résoudra le problème. Pour trancher la question, Muybridge va utiliser la photographie. Le 18 juin 1878, devant la presse convoquée, il dispose 12 appareils photographiques le long d’une piste équestre blanchie à la chaux. En les déclenchant à distance par le biais de fils tendus"

http://www.universalis.fr/encyclopedie/eadweard-muybridge/

"Ce n'est qu'en 1878 que Muybridge réussira à décomposer avec suffisamment de netteté le mouvement du cheval, en utilisant une batterie de douze appareils à déclenchements successifs. Il entreprend alors une exploitation systématique de cette expérience spectaculaire, donne de nombreuses conférences et présente en Europe (1881-1883) son zoopraxinoscope, adaptation d'appareils antérieurs, qui permet de recomposer le mouvement en projection"

The Weather Project  Olafur Eliasson

http://www.art-en-jeu.ch/expositions/eliasson.html

"Soleil qui irradie une lumière suffisante pour que les visages des spectateurs soient éclairés dans tout l’espace. Par ailleurs le plafond de ce lieu immense a été entièrement couvert de miroirs. Enfin une brume est diffusée dans tout l’espace cachant le soleil et lui donnant un halo de mystère. Il s’agit donc dans un site dédié à l’art d’une reconstitution d’un élément de la nature, mais aussi d’une reconstitution des sentiments que ces phénomènes : couchers ou levers du soleil suscitent chez le spectateur, notamment dans la façon dont ils ont été exprimés par les peintres. Ce qui est extraordinaire c’est la réaction du public et j’ignore si elle était prévue. Le hall de la Tate Modern est devenu un immense terrain de jeu et de méditation. Certaines personnes s’arrêtent et contemplent l’effet comme ils le feraient dans la nature, d’autres se couchent par terre en groupes et jouent avec les miroirs en essayant de créer des formes ou des lettres que l’on peut lire au plafond."

The Waves Thierry Kuntzel 2003

http://www.la-compagnie.org/Thierry-Kuntzel-THE-WAVES

"L’expérience de The waves reste ainsi toujours improbable. Au delà de l’esthétique d’un face à face, le choix d’exposer cette installation à la compagnie tient d’une intuition inébranlable dans sa conviction intime : c’est que la dualité qui opère sur une oscillation entre la vue et la fascination est un piège, et que quelque chose se noue entre les visiteurs du fait que seul celui qui est le plus proche de l’écran interagit sur le temps de l’image et du son [2]. Tel visiteur est toujours déjà soit témoin du mouvement de l’autre vers l’abîme, soit il est lui-même regardé alors qu’il croit être seul au monde, dans l’activité de son regard qui emporte tout son corps au milieu du chaos."

http://www.mjm-etudiants.com/~denisclement/thierrykuntzel/master/Dp_lumieresdutemps.pdf

"Ce qui advient à l'image et au son entretient, dans l'installation, un troublant rapport au spectateur : s'il ne détermine pas cette image et ce son, préalablement enregistrés, il est celui qui en règle, dérègle la vitesse, par sa position dans l'espace. Les vagues ralentissent au fur et à mesure de la progression vers l'écran, jusqu'à l'immobilisation en une photographie noir et blanc privée de son. Pas de fusion littérale avec les vagues mais lien, connivence avec elles : renouveau du sentiment océanique (illumination de la mélancolie). Dispositif, perception, retour du presque même, sac, ressac, temps impossible : The Waves est un hommage à Virginia Woolf (au livre qui porte ce titre), à son écriture, son invention du temps, sa personne – cette vie toujours au bord de la noyade (ce fut sa fin réelle), entre terreur et extase."

Chaise DAW frères Eames

http://www.partadialogue.fr/charles-et-ray-eames-histoire-des-createurs-de-la-chaise-dsw/

"Ce meuble de grande qualité, aux lignes épurées et à l’usage fonctionnel, a été conçu par un couple de designers assez connus dans les années 1950 et dont la popularité continue de grandir, avec l’engouement pour les meubles design. Il s’agit de Charles et Ray Eames. L’histoire de ces deux « architectes » du meuble, mais aussi d’intérieur, ferait rêver plus d’un, tant elle est passionnante. En effet les meubles créés par Charles et Ray Eames se retrouvent encore dans les plus grands magasins de meubles."

http://www.lepoint.fr/mode-design/culte-du-design-les-chaises-rar-dsw-et-consorts-de-charles-et-ray-eames-29-07-2011-1357861_265.php

"Cette idée de fibre de verre en tête le couple se lance dans la production très avant-gardiste de chaises coquées à faible coût de production. Nous sommes dans les années cinquante, le design n'est pas encore rentré dans les foyers américains et les chaises DSW, DSX ou RAR (Rocking Armchair Rod Base) - en fonction des pieds - marquent en quelque sorte le point zéro d'une nouvelle époque."

Le petit déjeuner de Kichka  Daniel Spoerri

https://www.e-artplastic.net/spip.php?article362

"En 1968, il ouvre à Düsseldorf un Restaurant Spoerri, puis la Eat-Art Gallery, où clients et artistes sont conviés à confectionner des œuvres comestibles (personnage en pain d’épices de Lindner, sucres d’orge de César…). Il utilise les "fins de repas" pour de nouveaux tableaux-pièges, collectionne les recettes de cuisine et les rites gastronomiques extravagants."

http://danielspoerri.blogspot.fr/p/demarche-artistique.html

"Mes tableaux pièges doivent provoquer le malaise parce que je hais l’immobilité (…) j’aime les contradictions et les contrastes parce qu’ils font naître le suspens. Seul les contrastes donnent un tout. Spoerri"
 

Seven Ballets in Manhattan  Daniel Buren

http://catalogue.danielburen.com/artworks/view/109

"Travail in situ

Pendant sept jours, du 27 mai au 2 juin 1975 inclus, et suivant un tracé pré-établi, cinq personnes transportèrent à la manière des "picket signs" des panneaux publicitaires rayés de papier blanc et coloré, à travers différents quartiers de la ville"

http://creativetime.org/programs/archive/2007/performance/monk_flyer.pdf

bottom of page